La recherche se poursuit grâce aux données récoltées via les questionnaires CONFINS.  Nos chercheurs se concentrent plus particulièrement sur la santé mentale des étudiants en période de pandémie.

Les découvertes grâce à CONFINS

Avec de telles données, nous avons pu comparer la situation des étudiants à celle des non-étudiants lors du 1er confinement. On vous en parlait dans cet article. Nous avons pu observer que les étudiants étaient plus anxieux et plus déprimés que les non-étudiants : au sortir du premier confinement, un étudiant sur trois déclarait des symptômes dépressifs contre moins de un sur cinq chez les non-étudiants (article publié dans la revue internationale BMJ open).

La recherche en cours

D’autres sujets sont actuellement à l’étude comme :

  • la comparaison de la santé mentale des étudiants versus les non-étudiants au cours des périodes de déconfinement et du 2ème confinement en France,
  • la prédiction des pensées suicidaires et de la dépression à partir de caractéristiques déclarées à l’inclusion dans l’étude,
  • l’étude du sentiment de solitude et son lien avec le risque de pensées suicidaires pendant la pandémie.

Au fur et à mesure que la pandémie avance, le suivi mensuel de l’e-cohorte CONFINS vient étoffer les données recueillies. Il apparaît évident à nos chercheurs de pouvoir solliciter ces mêmes personnes pour d’autres projets de recherche en santé mentale.

D’autre part, nous avons également étudié l’attitude vaccinale. Nous avons mis en évidence un lien entre le fait d’être anti-vaccin et une faible capacité à identifier les fake news. Un argument supplémentaire pour booster la formation des personnes autour de la détection des fake news en santé en mettant en place des programmes adaptés. Cela permettrait de parfaire la communication autour des vaccins et surtout leur acceptabilité auprès du grand public (lire la publication scientifique).

Comme vous le voyez, une actualité déjà très riche et d’autres projets de recherche sont également en cours de conception, rendus possibles par votre participation !

Même si l’épidémie ralentit, ses conséquences peuvent se prolonger à long terme, les problèmes de santé mentale des étudiants ne sont donc pas derrière nous. C’est pour cette raison que nous avons toujours besoin que vous remplissiez vos questionnaires de suivi et que les étudiants participent à notre e-cohorte !

– EM

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